Que se cache-t-il derrière cette notion d’électricité bio compatible à contrario d’une installation électrique classique ? Quel intérêt de la mettre en application ?
> Définir l’électricité biocompatible :
L’électricité bio-compatible se définit comme l’installation et la mise sous tension d’un réseau électrique respectueux de ses occupants en limitant l’émission des champs électromagnétiques nocifs susceptibles de nuire à la santé des occupants.
Sachant que l’être humain passe plus de 80 % de son temps dans l’habitat, il est important de préserver la santé de ses occupants.
> Réaliser une électricité biocompatible adaptée au seuil de risque
Plusieurs études font état d’une augmentation des risques de cancer, pour des expositions de longues durées à des champs magnétiques dont l’intensité atteint, voir dépasse les 2 mG (milli-gauss, unité d’induction magnétique).
Même si l’on dispose de moins d’études relatant les risques liés à l’exposition aux champs électriques, une récente étude tend à prouver une augmentation significative du risque de leucémie chez l’enfant à partir de 10 V/m à l’emplacement des lits.
Actuellement, les résultats d’études restent encore controversés, cela s’explique notamment par les facteurs d’analyse ne tenant pas compte d’une part de la notion de durée d’exposition dans le temps (l’exposition en année), et d’autre part de la sensibilité qui est très variable selon les individus.
Cependant, les effets sur la santé sont là, en témoigne le passage dans la classification de par le CIRC depuis Juillet 2001 :
- les champs magnétiques d'extrêmement basses fréquences sont classés dans le groupe 2B, "cancérogènes possibles pour l'homme" en raison de l'association statistique entre l'exposition à des champs magnétiques résidentiels (50/60 Hz) supérieurs à 0,4 µTesla et le doublement du risque de leucémie chez l'enfant.
Il est bon de noter que cette intensité de champ magnétique est 250 fois plus faible que les recommandations européennes dont les limites d'exposition sont de 100 µT !